Une belle journée… La fête de Noël n’est pas loin et le Nouvel An a été célébré comme il se doit dans notre communauté de Namur, que déjà une autre fête nous rassemble.
Oui, en ce 3 janvier 2023 nous avons fêté notre doyenne : Sœur Marguerite Declercq, ses 95 ans d’âge et ses 75 ans comme sœur de Notre Dame.
Sœur Marguerite, née en 1927 est infirmière accoucheuse. Envoyée en mission au Congo. par les Sœurs de Notre Dame, elle réalise les immenses besoins sanitaires de la population, et, de retour en Belgique, entreprend des études demédecinegénérale et y ajoute une formation de médecine tropicale.
Spécialiste en soins pour diabétiques, elle s’applique ,aujourd’hui, à former, dans cette discipline, de jeunes médecins congolais.
Ce 3 janvier, une messe solennelle et un repas de fête ont réuni la communauté de Namur, un membre de la famille de notre jubilaire, et un couple d’amis .
Le retour de sœur Marguerite à Kinshasa est programmé le 6 janvier prochain. Nous la remercions pour tout le travail accompli au cours des années écoulées jusqu’à ce jour, et nous lui souhaitons encore de nombreuses années au service de Dieu et des pauvres.
Sœur Marguerite à droite de la photo
Notes prises par Soeur Andrée Weynandt (Namur, 3 janvier 2023)
Ce vendredi 7 octobre 2022, nous avons accueilli plus de soixante Sœurs de Notre-Dame de Coesfeld. Réunies actuellement en Allemagne pour leur chapitre général, elles en ont profité pour venir nous rendre visite à Namur. Quelle grâce de rencontrer nos cousines allemandes, américaines, africaines, péruviennes, brésiliennes, indonésiennes, vietnamiennes, coréennes… Notre amitié se renforce à chaque fois que nous nous voyons.
La journée a été ponctuée par une visite du Centre d’héritage, ainsi qu’un tour jusqu’à la cathédrale Saint-Aubain de Namur et la première maison où Julie Billiart a vécu (rue de l’évêché).
Les Sœurs de la communauté de Namur ont eu beaucoup de plaisir à partager leur repas et de bonnes tartes avec leurs invitées.
Les voyages forment la jeunesse ? Oui, sans doute, mais pas seulement !
En effet, ce vendredi 03 septembre 2022, trois d’entre nous se sont rendues à Jumet, pour une rencontre amicale avec nos sœurs, mais aussi pour visiter les nouvelles implantations dans la demeure qui fut jadis notre noviciat.
Avec Sœur Suzanne De Meersman, l’initiatrice de « Jumet Bio », et notre guide, nous avons fait une halte intéressante à la « miellerie ». Un voile soulevé dans la compréhension de la merveilleuse organisation des abeilles, leur vie, et les différentes étapes de l’intervention humaine dans la fabrication du miel.
Les ruches
Une halte bienvenue dans ce qui fut notre ancien réfectoire, où se tiennent des réunions de tous genres et où un « poêle » à pellets plus écologique, remplace d’anciens radiateurs.
Le potager nous offre des légumes variés, bienfaits de la nature et fruit du travail humain tandis que, au fond du parc, « des abeillessuspendent leurs murmures… ».
La permaculture encourage l’association de légumes dans le potager.
Un peu plus loin, des personnes s‘activent autour d’un potager collectif dont le but consiste à fournir une nourriture saine aux enfants des écoles de Charleroi.
Ce petit compte-rendu n’a pas exploité tous les aspects des travaux organisés, mais il veut rendre hommage à l’esprit de solidarité, à l’audace, à la créativité, de cette entreprise encore en genèse.
Toutes nos félicitations à Sœur Suzanne qui a donné vie à un projet à un projet éducatif, solidaire, et dans la ligne directe de « Laudato Si.
Douce soirée de juillet. Des tables ont été dressées, dans notre jardin car ce soir, c’est la fête.
Il y a 4 ans, nous avions accueilli un groupe d’anciennes élèves de Lemfu (RDC), et ce soir, elles sont de retour parmi nous, venues d’Europe, mais aussi d’ailleurs. Leur but : retisser, renforcer les liens de fraternité entre elles et avec les sœurs de Notre Dame, récolter de l’argent pour leur ancienne école et soutenir financièrement les études des jeunes élèves en difficulté.
L’apéritif, suivi d’un excellent repas, a réuni, à la fois, la communauté de Namur et le groupe, dans une ambiance festive et amicale.
Durant la messe du dimanche, chants, danses, musique africaine ont résonné dans notre chapelle où chacune avait, pour la circonstance, revêtu un T-shirt blanc rehaussé de bleu, rappel de l’uniforme porté jadis par les étudiantes.
Après un dernier repas, chacune s’en est allée, mais ce n’est qu’un au revoir. La flamme de leur enthousiasme les ramènera chez nous et ensemble, dans la grande famille Notre-Dame, nous redirons avec Sainte Julie : « ah ! qu’il est bon le bon Dieu. »
Notes de Sœur Andrée Weynandt, Namur, 23 juillet 2022.
Depuis quelques années déjà, la communauté des sœurs de notre Dame de Namur accueille en ses murs, des jeunes femmes, généralement d’origine africaine, inscrites aux cours religieux proposés par « Lumen Vitae ».
Nous apprécions leur présence et à l’occasion, nous partageons avec elles, l’un ou l’autre événement. Mercredi 6 juillet, une messe très solennelle fut célébrée dans notre chapelle, au cours de laquelle sœur Cécile renouvela ses vœux de religion, dans une ambiance de jubilation paisible, rythmée par les chants, la danse, la musique toute africaine. Chacune de nous, put, avec elle, renouveler son oui à notre Dieu si bon.
Le 15 Mai 2022 à Cuvilly, beaucoup de chrétiens sont venus se ressourcer auprès de sainte Julie Billiart. « Célébrer une grande foi, vivre un amour sans borne, une simplicité d’enfant ». Les célébrations ont commencé par le rassemblement devant la maison des Soeurs et départ de la procession de l’oratoire jusqu’à l’Eglise Saint Eloi de Cuvilly. Suivi de la messe solennelle dite par le père Philippe MONTIER, de nos paroisses Saint Martin, Saint Joseph et Sainte Julie Billiart de Ressontois. Après l’apéritif offert par la commune, nous avons eu la joie d’avoir le repas partagé dans la salle de fête. De retour en l’église de Cuvilly pour le concert et prière avec la participation de Raul GAMEZ et d’autres musiciens. la journée s’est clôturée avec la bénédiction solennelle du père curé.
Nous avons eu les privilèges de fêter ensemble avec 4 membres du CLT: la leader de la congrégation soeur Marie Johnson, soeur Evalyne, Soeur Amarachi et soeur Miriam.
Soeur Mary Johnson (à gauche), leader de congrégation
A la messe, pendant les offrandes, nous avons fait la procession avec quelques symboles:
1. Le globe terrestre, symbole du monde où les Soeurs de Notre Dame de Namur ainsi que que leurs collaborateurs, tous les hommes et femmes de bonne volonté essaient de manifester la bonté de Dieu malgrré leurs fragilités humaines.
2. La fleur de tournessol, fleur préférée de Sainte Julie Billiart. Elle symbolise la simplicité. A l’instar de la fleur de tournesol qui suit les mouvements du soleil, une âme simple est toujours tournée vers Dieu seul, elle oriente sa liberté vers la lumière de Dieu.
Une plante verte (terre), un globe terrestre (monde) et le tournesol (simplicité)
3. La plante dans le pot est le symbole de la terre, de la création. Dans l’esprit de la synodalité, nous sommes tous conviés, solidairement à chérir notre maison commune, à la sauvegarder afin que sa beauté ne se détruise pas comme notre saint père, le pape François, nous le demande.
Ce 28 mars : journée d’échange linguistique à Namur, des 1ères de l’E.S.N.D avec leurs 250 correspondants néerlandophones d’une école de Courtrai.
Le parcours sympa pour la découverte de Namur démarrait naturellement par une connaissance plus approfondie de l’historique et de l’origine de l’école relatée au Centre d’Héritage.
Mr Piette et l’équipe des professeurs de langues avaient imaginé suivant les nouvelles techniques (un Q.R. code) permettant de faire parler Julie Billiart, notre fondatrice, comme si elle nous contait elle-même sa vie aujourd’hui. Avez-vous déjà vu Julie parler ? Pour moi c’est la première fois!
Les jeunes étaient enthousiastes de ce musée moderne même si nos élèves ont encore bien des efforts à faire pour pouvoir tout leur expliquer en néerlandais. Un regret qu’il n’y ait toujours rien dans cette langue dans notre Centre d’Héritage, mais un espoir existe espérons qu’il se réalisera d’ici l’an prochain.
En ce début d´année scolaire péruvienne, le thème de l´année pour nos 32 écoles, nos cercles d’études pour adultes n´ayant pas terminé leurs études primaires et/ou secondaires et notre programme d´éducation par le travail est le mot de Sainte Julie : « Faisons toujours le meilleur avec simplicité de cœur et d´esprit”.
Et c´est ainsi que au début mars, nous avons eu une première rencontre avec nos 120 professeurs et directeurs afin d´approfondir ce thème, rencontre durant laquelle nous avons pu bénéficier de l´Eucharistie.
Après la présentation, selon le lieu de travail, de chaque groupe de professeurs (anciens et nouveaux), les différentes activités ont beaucoup aidé á l’approfondissement du thème.
Les jours suivants ont été dédiés á continuer la préparation de l´année scolaire, cette fois par groupes de 30 professeurs selon les spécificités.
Toutes ces activités se sont toujours déroulées dans la joie de se retrouver après 2 ans d’absence d´école en présentiel, et cherchant ensemble de manière créative comment accueillir les étudiants et étudiantes ( Nous avons 2300 élèves répartis dans 22 villages et hameaux), représentant comment pourrait se vivre réellement la semaine d´accueil des enfants, leur redonnant en quelque sorte le goût de revenir étudier.
Puis fin mars, le village de Palominos a ouvert ses classes, tout d´abord le programme des adultes qui se retrouvent quelques après-midi par semaine.
et ensuite le primaire et secondaire pour le centre éducatif de ce village, en prenant soin de suivre le protocole établit comme la distance, le lavage et la désinfection des mains, ainsi que le port du masque
Et cette semaine, la dernière avant l´ouverture officielle de toutes nos autres écoles, Sœur Marleny, en moto, fait la visite de village en village pour s´assurer que tout est prêt.
Et qu´elle joie de découvrir la créativité de la professeur Clorinda qui a utilisé les vieilles roues de voiture pour en faire une chenille pour les jeux des plus petits
puis aussi un coin lecture selon ce qui est écrit « lire est comme rêver avec les yeux ouverts ».
Une autre bonne surprise , nous avions déjà une école primaire qui a été autorisée de prendre, il y a quelques années, ( avant le décès par covid de son ancien directeur qui avait fait les démarches pour obtenir cette autorisation ) le nom de « Julia Billiart » et cette année une autre de nos écoles gardiennes a été acceptée par le ministère d’éducation à porter le nom de « Hermanas de Notre Dame de Namur »
et voici les deux professeurs
Nous travaillons pour faire l´accompagnement et la formation de nos professeurs avec 9 laïcs spécialisés.
Sur la photo suivante, à gauche, il y a Janet (qui administre tous nos projets financiers avec Sœur Marie Laure), au centre, Astrid (psychologue) et à droite, Yuliana (spécialiste pédagogique pour le niveau gardien). Nous avons un chauffeur et homme á tout faire, aidant aussi la partie logistique, puis Aricela spécialisée pour ce qui est l’informatique et donnant cette formation aux professeurs. Ensuite vient Hermélinda spécialiste pédagogique pour le niveau secondaire et la pastorale ( coordonnant pour ce dernier point avec Sœur Marie Laure), puis Janet Cruz spécialiste pédagogique pour le niveau primaire, ainsi que FAdex, ingénieur agronome, chargé de tout ce qui est apprentissage par projets d´agriculture, apiculture, verger, jardinage, élevage de poulets dans les écoles.
Ici, à gauche,nous avons Carlos Tadeo, coordinateur du groupe des spécialistes et aidant Sœur Marleny, directrice de notre réseau d´éducation rurale.
Une année de plus, au mois de février, Sœur Marleny a reçu un prix, une reconnaissance officielle du gouvernement régional de Piura pour l´excellence de notre travail en équipe auprès des professeurs et communautés villageoises de nos étudiants.
Merci à la communauté de Namur pour le partage de l´Avent. Le covid continue á se répandre. Nous faisons le plus possible pour aider les familles en besoin de médicaments. Nous avons plusieurs élèves orphelins de père ou de mère, ou des deux, et pratiquement toutes les familles ont perdu un membre proche ou éloigner. Ce don a donc été très bien reçu.
Le temps passe et avec lui les locataires changent, le départ des uns permettant l’accueil de nouveaux ou d’anciens qui reviennent pour un nouveau stage aux Facultés.
Valère est retourné au Bénin définitivement après deux années en Belgique. Travailler dans son pays lui permet d’être plus présent auprès de son épouse pour éduquer leurs deux filles qui grandissent.
Thaï est parti lui aussi ; il nous a quittés en
septembre après avoir réussi sa thèse et il cherche du travail chez lui au
Vietnam.
Heureusement les nouveaux
sont arrivés et les chambres sont à nouveau toutes occupées.
Zaneidou est revenu du Niger pour un second stage avant de terminer sa thèse. Entre ses deux séjours à Gembloux il est devenu papa d’un petit garçon.
Une vraie joie de le retrouver, de partager avec lui, de bénéficier de ses services et de son expérience dans la maison lorsque les nouveaux arrivent. Il sera avec nous pendant cinq mois.
Mimune nous est arrivée en septembre. Elle vient de Turquie et termine son séjour en Belgique en ce mois de février. Elle aime nettoyer et mettre de l’ordre…il faut parfois chercher les choses après son passage…Sa détente, elle la trouve à la cuisine et le parfum de ses gâteaux emplit régulièrement la maison…j’ai la chance de recevoir un morceau de sa pâtisserie à chaque fois…Son travail aux Facultés n’est pas terminé, elle espère pouvoir le continuer dans son pays.
Ramsey vient du Cameroun et étudie à Namur. Jeune, il est plein de projets…Réussir ses études, trouver du travail (le Cameroun ne donne pas de bourses aux étudiants partant à l’étranger) pour subvenir progressivement à ses besoins, avoir un appartement, une voiture et j’en passe. Son séjour à la maison se termine en juin normalement. A moins que…Avec lui, difficile de savoir à l’avance, tout peut changer d’un jour à l’autre.
Le covid a changé l’ambiance dans la maison…Malgré le
désir de chacun de rencontrer l’autre et de partager avec lui l’un ou l’autre
repas ou moment d’échange, force est de constater que la prudence, la distance
à conserver, les quarantaines à respecter, le masque ont freiné voire empêché
plusieurs initiatives et notamment nos repas de fête. Espérons que cette
adaptation nécessaire depuis deux ans ne laissera pas trop de traces et que la
maison sera à nouveau un lieu d’échanges, de convivialité, de joie partagée.
L’hiver n’est pas encore terminé mais heureusement, le
printemps arrive et les signes avant -coureurs de sa venue sont déjà là.
Les légumes d’hiver continuent à grossir tandis que certains arbustes ont gardé leur manteau d’hiver.
C’est qu’il gèle encore !
Cette année, les oiseaux ne sont pas venus ; sans doute avaient-ils de meilleures choses à manger chez les voisins…dommage ! Leur compagnie nous a manqué !
Cet hiver, nous avons redécouvert l’écorce du platane. Pendant des années, elle a été recouverte de lierre qui peu à peu asphyxiait l’arbre. Coupé à sa racine il y a deux ans, il s’est décroché de lui-même, subitement, en une seule fois et s’est abattu sur le sol. Le platane peut enfin revivre….
Le noisetier revit lui aussi. Ses bourgeons sont spécialement beaux cette année.
jasmin d’hiver
Les fleurs sont apparues très tôt. Elles embellissent déjà certains coins du jardin.
Perce Neige
Primevère
Cyclamen d’extérieur
Crocus
Comme tout le monde, nous attendons la belle saison pour reprendre le travail de la terre, cueillir les fleurs pour garnir la chapelle, ressortir les fauteuils de jardin et profiter du soleil.
Quand la chaleur sera revenue, bienvenue chez nous !