Namur est en fête. Sœur Ange Mboma, une des participantes à la session des vœux perpétuels, se réjouit de renouveler ses vœux à Namur. C’est au « Centre d’Héritage » que se sont réunies les sœurs de la communauté de Namur et quelques autres sœurs de notre Province. Un beau jour ensoleillé, des fleurs, une assemblée priante. L’homélie de la messe, célébrée par le Père Anatole, aumônier à la Clinique du CHR de Namur, nous rappelle l’exigence de notre vie, à la lumière de l’Evangile . Avec simplicité, Sœur Ange remercie les sœurs, la communauté, de tout ce qu’elle a reçu. Chacune de nous, a également, dans le secret de son cœur, remis sa vie entre les mains de notre Père à tous. L’apéritif nous attendait, suivi du repas où toutes et tous ont pu refaire leurs forces avant de repartir pour travailler à la vigne du Seigneur. Andrée Weynandt, SNDdeN
Namur juin-juillet 2024, Namur, maison mère, Namur, maison d’accueil… Oui, cette fois encore, notre maison a accueilli, au cours des mois de juin et de juillet, une vingtaine de jeunes religieuses, Africaines pour la plupart, mais aussi Américaine, de la congrégation des sœurs de Notre Dame de Namur, se préparant à prononcer bientôt, leurs vœux perpétuels. Nous avons apprécié l’apport de cultures différentes des nôtres, une richesse, comme aussi leur juvénile enthousiasme, le respect accordé à leurs sœurs aînées.
Notre maison résonne encore de leurs beaux chants et de leur vibrante musique, au cours des différentes Eucharisties que nous avons partagées avec elles. Des fêtes aussi, des souhaits chaleureux d’anniversaire, des danses et le partage de mets « exotiques ». Nous leur souhaitons le meilleur et nous prions pour elles. En effet, la vie ne ménage personne, et il faut de la persévérance pour tenir bon dans tous les aléas de la vie. Mais, surtout, nous les remercions pour leur présence revigorante et pour les services rendus avec amabilité. Les sœurs de la communauté de Namur. Andrée Weynandt
Le 3 juillet 2024, nous avons appris le décès de sœur Emmanuel Heylen. Etant donné qu’il n’y a plus de communauté à Marche, notre sœur est revenue à la maison mère de Namur.
C’est là, que le samedi 6 juillet, une vingtaine de membres de sa famille a participé à l’eucharistie avec la communauté de Namur et le groupe de sœurs des vœux perpétuels du Congo, du Nigeria, du Kenya qui ont animé la messe par leurs musiques et leurs chants.
Sœur Pauline Matebo a mis en évidence le caractère international de la cérémonie et la mission internationale de notre sœur au cours des années écoulées.
Ensuite, la famille a pu faire plus ample connaissance de la communauté. L’incinération a eu lieu le mercredi 10 juillet à Ciney et l’urne a été déposée dans le caveau des Sœurs au cimetière de Marche-en-Famenne.
Nous voulons partager avec vous un magnifique projet mis en place par la congrégation. Il s’agit du projet « Clean Water for Life » (de l’eau propre pour la vie) : fournir de l’eau propre et sûre à nos élèves et à nos sœurs qui servent en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique centrale, afin de leur sauver la vie.
« Réjouissez-vous avec nous! Dans un village à l’extérieur de Kinshasa, au Congo, notre « projet photovoltaïque africain » a introduit des ressources rares pour une population de 5000 personnes. Ce projet est en train de changer leur vie.
Le « projet photovoltaïque africain » apporte de l’électricité, de l’eau et des possibilités de communication à cette communauté au fin fond de la jungle congolaise.
Convaincues que l’éducation est le seul moyen de sortir de la pauvreté, les sœurs de Notre-Dame de Namur ont apporté du matériel technique et des connaissances aux habitants et aux villages situés au cœur de la forêt congolaise. Cela a véritablement changé leur vision du monde.
Cette vidéo raconte leur histoire.
Prenez le temps avec Louis Casey, Sr. Lorraine Connell et les membres du village et écoutez leur histoire.
Dimanche 12 mai 2024 PELERINAGE et FETE de SAINTE JULIE BILLIART à CUVILLY
Thème du pèlerinage : « une sainte est née chez nous »
Le rassemblement des pèlerins a eu lieu devant l’Oratoire de Sainte Julie chez les Sœurs et le départ de la procession à 10h30.
La messe solennelle en l’église Saint Eloi de Cuvilly est célébrée par le curé de la paroisse Saint Honoré des Moissons, le père Philippe MONTIER, concélébrée par le père Christophe FAIVRE (le vicaire général du diocèse de Beauvais), le père curé Pierre DUJARDIN de Saint Nicolas (de Namur), le père Nicodème ALASSANI (vicaire de la paroisse Saint Honoré des Moissons) et les 3 diacres permanents représentants les 3 secteurs ou communautés de notre grande paroisse : Mr. Alain RUMEAU, Mr Jacques D’HAYER et Pierre MINARD.
Plus ou moins 250 pèlerins ont participé à cette messe y compris Mr. Michel SOREL, arrière descendant de Sainte Julie.
Après la messe un apéritif offert par la commune de Cuvilly et le repas (tiré du sac) a été partagé à la salle des fêtes de Cuvilly reflétant une ambiance festivale. Les chants, les pas des danses, les cris de joies ont accompagné ce moment de convivialité.
A 14h30 les pèlerins se sont retrouvés dans l’église de Cuvilly pour le partage « Le retour à Dieu de Sainte Julie avec les différentes étapes ayant mené à sa canonisation de 1816 à 1969 » (tiré des documents réalisés par l’archiviste générale des SND en 2019 à l’occasion du 50ème anniversaire de la canonisation de Julie) présenté par les sœurs Adrienne, Dorothée, Jenifer et Pauline ; prière et méditation préparées par sœur Christiane et lues par le père Philippe et sœur Christiane, chants par Raùl GAMEZ RODRIGUEZ…: « Une après-midi autour de Sainte Julie ».
La clôture de la journée a eu lieu à 16h30 par une bénédiction solennelle du curé de la paroisse suivi du retour des 40 pèlerins (des sœurs, du curé de Saint-Nicolas et les collaborateurs) venant de la Belgique.
Tous les pèlerins sont repartis joyeux et heureux de s’être ressourcés auprès de Sainte Julie et de l’organisation de la journée.
La veille du pèlerinage nous avons eu la joie d’accueillir Messieurs TED MILES et ROSS ALBEC, volontaires de la Mission Notre-Dame venant des Etats-Unis, ils participeront le lendemain à la messe. Après leur départ, douze membres d’une famille Bouddhiste sont venus se recueillir dans la chapelle de Sainte Julie.
Et en cette année 2024, les pèlerins ont rendu grâce à Dieu pour le 220ème anniversaire de la fondation de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Namur.
Sœurs Dorothée, Justine et Adrienne, Communauté de Cuvilly, 29 mai 2024.
Ce lundi 13 mai, nous avons eu la visite de Louise, la petite-fille du chirurgien anglais qui a opéré au sein de l’AMBULANCE de la duchesse de SUTHERLAND au début de la 1ère Guerre mondiale. L’ambulance était installée chez les sœurs de Notre-Dame à Namur.
Bien que les bâtiments ne soient plus les mêmes qu’en 1914, Louise était vraiment heureuse d’être sur les lieux où son grand-père a travaillé comme médecin pendant la guerre. Elle a pu découvrir les trésors de nos archives comme des cartes postales anciennes ou les Annales de l’Institut dans lesquelles est raconté le travail de la duchesse de Sutherland, des huit infirmières, du médecin et de son assistant. Nous avons ensuite marché jusqu’à la façade de la rue du Lombard (seul bâtiment resté debout après les bombardements de la deuxième guerre mondiale) d’où plusieurs photos du précieux album de son grand-père avaient été prises en 1914.
En 1915, la duchesse de Sutherland publie le JOURNAL qu’elle a écrit au jour le jour, avec toute la franchise de son caractère, pendant les six semaines qu’elle passa en Belgique. Elle y parle des religieuses et du couvent des sœurs de Notre-Dame de Namur.
En voici deux courts extraits:
« Le couvent de Namur où je m’établis semblait extraordinairement tranquille. Les sœurs de Notre-Dame sont des religieuses enseignantes ; elles avaient transformé en hôpital la partie consacrée au pensionnat, qui était neuve et établie selon toutes les règles d’hygiène. Mes infirmières eurent pour dortoir une longue pièce où d’ordinaire couchent les élèves et, moi, j’occupai une petite chambre. Les religieuses se montrèrent très aimables et dirent qu’elles feraient la cuisine pour les blessés. « (page 13)
« Le 22 août, j’écrivis mon journal dans les caves du couvent. Nous nous étions réfugiées là, avec les enfants de l’école qui avaient grand’peur. Nous étions assises au milieu des sacs de farine que les autorités militaires avaient confiés aux religieuses. Nos infirmières coupaient des gilets de flanelle rouge pour les blessés et essayaient de prendre des photographies. […] « (page 18)
Duchesse de Sutherland, Six semaines à la guerre, dans la collection La Guerre-Les récits des témoins, Librairie militaire Berger-Levrault, 1916.
Les Saints sont habituellement fêtés le jour de leur mort. Le 8 avril (dies natalis:jour où sainte Julie est passée de la vie terrestre à la vie éternelle) tombant habituellement pendant la semaine sainte ou l’octave de Pâques, où toute célébration particulière est exclue, le transfert du 8 avril au 3 mai, de la fête de la bienheureuse Julie Billiart, avait été concédé par la Sacrée Congrégation des rites au diocèse de Namur, puis, à la demande de la congrégation, à toutes les maisons de l’Institut, par l’indult pr. N. T. 5/963, du 16 février 1963.
Toutefois, le 3 mai ne se référant à aucun événement particulier de la vie de la fondatrice, le Conseil Général et les supérieures provinciales et vice-provinciales de la congrégation, en leur réunion du 5 septembre 1970, souhaitèrent reporter cette fête au 13 mai, date anniversaire de la béatification de Julie Billiart. Cette date était libre au calendrier du diocèse de Namur, permettant d’associer le diocèse de Julie Billiart, à cette fête, indépendamment d’une solennité réservée à la seule congrégation.
De plus, la congrégation étant essentiellement vouée à l’éducation, il semblait important d’associer le personnel laïque, les élèves et étudiantes qui fréquentent les écoles et collèges dirigés par les Sœurs de Notre-Dame à travers le monde à la célébration solennelle de la fête de la fondatrice (les dates du 22 juin – anniversaire de la canonisation – et du 12 juillet – anniversaire de sa naissance – ont été écartées, le 22 juin coïncidant avec la fin de l’année scolaire, le début des vacances ou le temps des examens selon les pays et le 12 juillet tombant pendant les vacances).
Le 2 mars 1971, les sœurs de Notre-Dame de Namur reçoivent l’approbation et la confirmation de la Sacrée Congrégation pour le culte divin du transfert de la date de la solennité de sainte Julie Billiart au 13 mai pour l’ensemble de la congrégation (Indult Prot. N. 538/71). L’oraison propre à la messe de sainte Julie Billiart est approuvée en français et en latin en ces termes :
Seigneur Dieu, Tu as voulu que sainte Julie Billiart réponde joyeusement à l’amour de ton Fils crucifié en se vouant à l’éducation des pauvres. Que sa prière et son exemple nous inspirent de regarder la croix avec amour et de soulager la souffrance des autres par la bonté. Par Notre-Seigneur…
Omnipotens sempiterne Deux, qui sanctam Iuliam virginem, Unigeniti tui Crucem laetanter secutam, ad pauperiores excolendos advocasti ; concede, quaesumus, ut nos quoque, ipsius intercessione et exemplo, ferventer ipsam Crucem prosequentes, alienas miserias benigno animo sublevamus. Per Dominum…
Depuis 1985, le calendrier du diocèse de Namur et celui de la congrégation ne coïncident plus. Julie Billiart est fêtée le 15 mai dans son diocèse, jour libre le plus proche du 13 mai désormais attribué à Saint Servais par souci d’unité avec de nombreux diocèses de Belgique et des pays limitrophes.
Eglise de Cuvilly en France (village natal de Ste Julie) lors de sa fête, mai 2023.
Sr Teresita Weind, responsable de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Namur (SNDdeN) durant 14 ans, est décédée le 28 avril dernier à l’âge de 81 ans à Cincinnati en Ohio (USA). Elle aura été la 19ème Supérieure Générale de la congrégation et ce, durant deux mandats (2008 à 2022). Sr Teresita était connue et aimée internationalement pour son leadership charismatique et spirituel au sein de sa congrégation ainsi qu’auprès d’autres religieuses.
Sr Teresita était née le 6 juillet 1942. Baptisée dans l’Eglise baptiste, elle entre en communion avec l’Église catholique en décembre 1954. Après un passage dans une autre congrégation, elle continue son engagement religieux chez les Sœurs de Notre-Dame de Namur (SNDdeN) à partir du 9 février 1973.
Les Sœurs de Notre-Dame de Namur sont une congrégation internationale de religieuses catholiques, fondée en France en 1804 par sainte Julie Billiart. Les sœurs servent en Belgique, en France, au Brésil, au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo, en Italie, au Japon, au Kenya, au Nigeria, au Pérou, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et au Zimbabwe, ainsi que dans 21 États des États-Unis. Des religieuses qui s’engagent à faire connaître la bonté de Dieu à travers l’éducation dans une variété de ministères. Elles disposent ainsi de bureaux/centres à Rome, à Namur et à Ipswich aux USA.
Déjà qualifiée en soins infirmiers, en 1972, Sr Teresita a obtenu une maîtrise ès arts en études religieuses. Elle a utilisé ses dons et sa formation au service des malades, dans la pastorale, la direction spirituelle et l’accompagnement de nombreuses sœurs et laïcs.
Sr Teresita était encore un membre fondateur de la National Black Sisters Conférence à Washington DC. De par son appartenance aux « Femmes de Couleur », Sr Teresita a ainsi promu efficacement la lutte contre le racisme. Sr Teresita avait demandé et obtenu du Vatican l’autorisation d’organiser et ce, en raison de la pandémie du Covid, le chapitre général par visio-conférence.
Grâce à son leadership, Sr Teresita a actualisé et mis en œuvre le charisme et la mission des Co-Fondatrices, sainte Julie Billiart et Françoise Blin de Bourdon dans les cinq continents.
Le leadership de Sr Teresita était fondé sur la bienveillance. Elle avait le don et la profondeur spirituelle pour inspirer, élever et animer les autres avec sagesse. Ses homélies, ses écrits, ses conférences et son chant illustrent un don spécial de Dieu.
Dans leur communiqué, les SND de Belgique Sud/France regrettent avec toutes leurs sœurs et leurs collaborateurs du monde entier la perte de leur leader charismatique : « Nous rendons grâce à Dieu. » Et de conclure cet hommage en reprenant un extrait du message de clôture de Sr Teresita Weind, le 10 décembre 2021 : « C’est maintenant le moment, le jour, l’époque d’être le lieu où Dieu demeure dans le mystère, pour faire connaître la Bonté dans le monde ! »