Vendredi de 9h00 à 16h00, samedi de 13h à 17h et dimanche de 10h30 à 17h, c’est avec joie que nous ouvrons les portes de l’église Sainte-Julie pour vous accueillir et vous proposer quelques animations selon les règles sanitaires en vigueur.
Visites guidées du Centre d’héritage (vendredi à 10h00 et à 14h00, samedi à 16h00 et dimanche à 11h00 et à 13h00)
Spectacle d’ombres chinoises pour grands et petits! (samedi à 14h00 et dimanche à 14h00) – 15 personnes maximum à l’intérieur de l’église
Eglise Sainte-Julie au couvent des Sœurs de Notre-Dame de Namur: 17, rue Julie Billiart à Namur (près du théâtre de Namur)
Plus d’informations: heritagecentre@sndden.org (ou Sœur Christiane: 0497/27 95 57)
Le Fonds du Jubilé des Sœurs de Notre-Dame de Namur constitue une initiative exemplaire visant à améliorer et soutenir la qualité de la vie et de la mission. Créé en 1999, le Fonds supplée aux dépenses encourues pour l’éducation, la formation et les frais de la vie courante des SNDdeN en Afrique et en Amérique Latine, le « Sud ».
Découvrez comment ce Fonds alimenté par la Congrégation et par des donateurs extérieurs s’est mis en place, quels en sont les objectifs et, à travers des exemples du Sud, quel est son impact remarquable.
Ce virus nous a apporté un grand changement sur toute notre vie, spirituelle, morale, physique et apostolique. Nous avons adapté notre horaire selon ce temps de pandémie. Au début nous avons paniqué en écoutant les médias à cause des nombreux décès, surtout dans les maisons des repos, et la fermeture de beaucoup d’activités comme notre maison de camps. Il a fallu trouver une autre façon de travailler. Nous devons rester confinées chez nous, la grille fermée, sans messe à la maison ni à la paroisse. Nous suivons la messe à la télévision ou sur internet pour celle du matin. Nous faisons des cours sur commande avec les personnes de bonne volonté.
Pour la maison de camps « Les Pins Verts », nous recevons beaucoup de coups de téléphone pour annuler des séjours, pour les reporter à une autre période ou pour des remboursements qui se font tous les mois jusqu’à aujourd’hui. En juillet et août 2020, nous avons quand même pu recevoir les enfants. Malgré la peur, cela s’est bien passé. Il y a de nouvelles inscriptions pour plus tard, nous vivons au jour le jour, nous restons patientes et à l’écoute. Pour notre vie spirituelle: la matinée est libre pour chacune. A partir de 17 heures, nous suivons la messe sur internet, puis le chapelet de miséricorde et la prière à Saint Roch pour le monde, notre congrégation, nos familles et amis. Viennent ensuite les vêpres et l’adoration jusqu’à 20 heures. En ce qui concerne notre apostolat en dehors: nos visites et communions continuent à distance. La responsable nous met au courant de la situation des personnes que nous suivons. Pour rester en communion avec elles à Noël, à Pâques et lors de la journée des malades, nous avons fait des cartes de vœux. Les visites de la Croix Rouge se font par vidéo sur WhatsApp pour continuer la vie et de se voir. Maintenant que nous pouvons célébrer la messe en paroisse avec un nombre limité de 15 personnes, nous essayons de nous inscrire de temps en temps quand la messe est à la ville basse où nous pouvons nous rendre à pieds. Malgré tout cela, les rencontres sont très importantes, il y a le téléphone mais la présence est essentielle. Les paroissiens nous cherchent mais il faut se protéger et protéger les autres; le temps viendra où la vie reprendra.
Dans cette vidéo, écoutez Soeur Suzanne De Meersman pour connaître les prémices du projet Jumet.bio.
Découvrez comment les sœurs ont perçu et répondu à l’appel à la conversion écologique promue par le pape François dans ‘Laudato si’ sans trahir nullement le charisme de Julie Billiart!
Un livre est également sorti aux éditions Pelckmans. Vous pouvez assister à sa présentation en ligne qui aura lieu ce jeudi 18 février à 20h00 en vous inscrivant sur ce lien.
Madame Kristien Suenens et Monsieur Roeland Hermans, chercheurs au Kadoc-KU Leuven, ont consulté les archives des sœurs à Namur. Ils se sont intéressés aux neuf sœurs de Notre-Dame belges qui ont perdu la vie lors de la deuxième guerre mondiale: deux en France à Courcelles, une à Bastogne et six à Namur.
En mai 1940, 33 sœurs partirent en EXODE en France. Le 20 mai 1940, un soldat français s’écriait: « Je viens d’arrêter deux parachutistes habillés en religieuses. Comme j’exigeais leurs pièces d’identité, l’un des deux voulut faire de la boxe. Rapidement identifiés, ils ont été fusillés sur le champ ». Quelle terrible méprise! Il s’agissait en réalité de Sœur Marie-André du Sacré-Cœur et Sœur Paula-Marie! Lisez le témoignage de Sœur Thérèse-Irma Labiouse: https://sndden.be/wp-content/uploads/2018/01/1940-1945.pdf
Plusieurs objets ayant appartenu ou racontant la vie de Sœur Marie-André sont exposés au KADOC-KU Leuven.
A BASTOGNE, lors de l’offensive des Ardennes en décembre 1944, des élèves, des centaines de civils et des militaires américains s’étaient réfugiés chez les sœurs, dans les caves de leur école. Le 20 décembre 1944, Sœur Emmanuel Didier priait à l’oratoire improvisé au sous-sol de l’école quand un obus tomba sur le trottoir devant le soupirail de la cave à charbon. Un éclat d’obus traversa le ciboire, ressortit à l’avant et frappa mortellement Sœur Emmanuel au cœur. Si vous souhaitez en savoir plus, lisez l’article sur les 75 ans de la Bataille des Ardennes: ici.
Quelques objets de Bastogne sont exposés au KADOC-KU Leuven :
Le ciboire de Bastogne et un cadre signé par des soldats américains:
Le ciboire de Bastogne a quitté temporairement le Centre d’héritage pour être exposé au Kadoc.
En septembre 1944, des militaires américains ont demandé aux sœurs de Notre-Dame d’occuper l’école de Bastogne pour faire de la cartographie. En guise de remerciement pour leur hospitalité, les 63 militaires offrirent ce cadre aux religieuses. Encore accroché dans les caves de Hénallux de Bastogne il y a quelques jours, celui-ci sera désormais conservé dans les archives des Sœurs à Namur.
A NAMUR, la maison mère des Sœurs de Notre-Dame fut d’abord détruite par les Allemands lors du bombardement du 13 mai 1940 puis par l’aviation alliée qui visait en fait le pont du Luxembourg le 18 août 1944 ; 353 morts dont 6 Sœurs de Notre-Dame. Les sœurs avaient trouvé refuge chez les « Sœurs de sainte Julienne », rue Pépin à Namur. De nombreux témoignages, des photos, des films de cette période sont conservés aux archives des Sœurs de Notre-Dame et exposés au Centre d’héritage.
Bombardement de 1944 – Couvent des SNDdeNamur
Les archives gardent la mémoire de toutes les actions entreprises par les sœurs et c’est une joie quand celles-ci deviennent un « patrimoine vivant »!
Jumet.bio est lauréat de l’opération Proximity, lancée par la Ville de Charleroi en collaboration avec la Fondation Be Planet.
L’objectif est de soutenir des projets qui portent sur la transition écologique et solidaire. Six lauréats dont Jumet.bio ont été sélectionnés. Ils vont pouvoir amorcer leurs projets grâce à un soutien financier et logistique.
« On se trouve sur le site de la congrégation des sœurs de Notre-Dame. Les sœurs voulaient pouvoir rénover les bâtiments et aussi offrir une deuxième vie à leur site. Et donc, est née l’idée d’en faire une ferme urbaine du futur. Du futur? Pourquoi? Parce qu’on est tourné vers des nouvelles transitions, des nouvelles idées de participation et que c’est un projet qu’on co-construit au fil du temps. On se base sur les principes de la permaculture. Et l’idée finalement est de pouvoir être un moteur d’idées, un modèle novateur en plein milieu de Charleroi, ce qui fait aussi la particularité du projet. »
La campagne de soutien a commencé le 4 février et se termine le 18 mars. Pendant ces 45 jours, Jumet.bio sera présenté sur la plateforme en ligne de Proximity au lien suivant www.proximitycharleroi.be .
Comment soutenir Jumet.bio? Votre soutien peut prendre différentes formes: Jumet.bio cherche des bénévoles pour rénover une verrière ou pour gérer le site internet; ils cherchent aussi du matériel: une serre, des outils de jardinage, une pergola en bois, etc.; des dons d’argent sont aussi possibles! Cliquez ici pour les aider!
Voici la présentation de Jumet.bio lors de la soirée de lancement de la campagne de mobilisation en faveur de ces 6 projets citoyens et durables:
Aujourd’hui, nous célébrons partout dans le monde les 217 ans de la congrégation!
Ah! Qu’il est bon le bon Dieu!
A Namur, rassemblées dans l’obscurité, nous nous préparons à accueillir la Lumière venant nous visiter.
Sœur Christiane introduit la prière.
Geste symbolique, nous déposons avec douceur une fleur aux pétales repliées. Une à une, lentement, les pétales se déplient pour montrer une inscription sur leur cœur: une parole de sainte Julie ou de Françoise.
Communauté de NamurNous nous unissons à notre grande famille. Inspirées par la spiritualité de sainte Julie, les Sœurs de Notre-Dame de Namur proclament la Bonne Nouvelle à travers le monde : Belgique, France, Japon, Etats-Unis, Chine, Guatemala, Congo, Italie, Kenya, Haïti, Pérou, Nigeria, Afrique du Sud, Grande-Bretagne, Zimbabwe, Brésil, Nicaragua, Soudan du Sud.
Cette crise sanitaire du coronavirus a donné à beaucoup de personnes l’occasion de revenir à l’essentiel et de découvrir et accepter notre petitesse!
Vie communautaire : Nous avons une communauté en bonne santé spirituelle, ce qui nous permet de traverser cette crise dans une véritable communion, très profonde. Ce temps de confinement nous a permis, à chacune, de vivre davantage la charité fraternelle à travers de petites attentions et de petits gestes de la vie quotidienne. Nous réapprenons à vivre ensemble, à prendre le temps de partager, à s’écouter, à se réconforter, bref à retrouver la dimension centrale de la vie communautaire. Vivre en communauté mais rester attentif au monde
Vie de
prière : Durant
ce temps de crise, la prière communautaire s’est intensifiée en donnant au
Seigneur plus de temps en instaurant notamment un temps d’adoration
eucharistique quotidienne. Ce temps a aussi renforcé notre prière vers
« l’autre ». Chaque jour, elle est orientée vers nos sœurs malades, les
membres de nos familles, les malades dans le monde, les différents personnels
soignants des hôpitaux et des EHPAD, ainsi que les personnels (comme nos
dirigeants et
responsables)
des autres services nécessaires au bon fonctionnement de notre monde.
Dans notre communauté tout comme à la paroisse, la messe est toujours célébrée comme d’habitude et nous avons pris l’initiative de la diffuser en direct sur la page Facebook pour permettre aux autres d’être en communion avec le Seigneur même s’ils ne peuvent pas communier au Corps du Christ.
Nous recevons aussi beaucoup d’intentions de prière de personnes qui sont touchées, de leurs familles… Notre oratoire et notre chapelle sont toujours ouverts!
La chapelle est toujours ouverte. Malgré le confinement, des chrétiens continuent à y venir. Nous transmettons en direct nos messes quotidiennes. Après la messe, nous nous tournons toujours vers Marie, notre Mère. Puis, les chrétiens partagent avec le père curé.
Les chrétiens de la paroisse du village Neufvy-sur-Aronde dans l’Oise ont réclamé la présence de l’image de sainte Julie dans leur église.
Vie apostolique : nous avons un rôle particulier à jouer pendant cette crise en prenant des mesures afin d’assurer une continuité pastorale. Par téléphone et certaines visites, nous renforçons tout ce qui est contact avec les chrétiens de notre paroisse, les Amis de Julie, les membres de Foi et Lumière et avec quelques voisins ainsi que des personnes isolées ou seules.
Pour la plupart de nos rencontres (adoration du mardi et vendredi avec quelques paroissiens, l’Equipe de la conduite pastorale, aumônerie, préparation au mariage…), nous essayons d’utiliser les nouvelles technologies, Zoom, Messenger et Skype. Les célébrations des obsèques nous unissent d’avantage avec les familles éprouvées et les Pompes Funèbres.
Confinement, déconfinement, re-confinement partiel… On s’adapte et la vie continue avec les précautions nécessaires pour se protéger de l’hôte indésirable.
Comme chaque année en été, départs et arrivées se sont succédés dans la maison. Sr Bénédicte a rejoint ses consœurs de Lumen Vitae à la rue Julie Billiart début juillet. Thiffany a terminé son stage et est rentrée en France quand les frontières ont été réouvertes. Valère a pris ses congés dans sa famille au Benin et est revenu en septembre pour continuer son travail à Bruxelles. Shi, quant à lui, a terminé ses expériences de laboratoire à Gembloux et a rejoint la Chine en septembre pour continuer la rédaction de sa thèse.
La situation sanitaire a bloqué pas mal d’étudiants en Belgique et en a empêché d’autres de venir étudier à Gembloux. Deux doctorants vietnamiens se sont ainsi retrouvés sans avion pour rentrer dans leur pays en septembre ou octobre après leur défense de thèse. Nous avons pu accueillir Diem et Trong pour quelques semaines avant qu’ils ne repartent au Vietnam via la France ou l’Allemagne. Thäi, vietnamien lui aussi, est arrivé en septembre et continue ses recherches en laboratoire.
Fin septembre, David est venu du Cameroun. Après avoir réussi un master en microbiologie dans son pays, il commence un second master sur les animaux marins à Gembloux.
Préparation de la réception pour la défense de thèse de Diem.(Thäi et Diem)
Les différentes cultures, langues, religions continuent à être partagées dans la maison mais le covid rend les rencontres et le partage plus difficiles.
Le repas communautaire du samedi soir a été supprimé pendant le déconfinement mais était quand même maintenu avec les précautions nécessaires lorsqu’un étudiant quittait la maison pour rentrer dans son pays. Gel, masque obligatoire dans la cuisine, distanciation sont de mise comme partout dans le monde.
Dernier repas avec Tiffany et Shi (+ Valère)
Au revoir Diem! (+ Shi et Valère)
Dernier repas avec Trong (Valère, Sœur Monique Petit et Thaï)
Cela étant, les projets n’ont pas manqué. La cuisine a été retapissée ; la chapelle est restée ouverte, fleurie et décorée pour ceux qui cherchaient un peu de paix et de réconfort. La récitation du chapelet en mai et en octobre a dû être abandonnée… covid oblige !
Diem et Trong, en attente de leur vol ont pu visiter l’un ou l’autre coin de Belgique.
Le potager, commencé cette année, a produit de beaux et bons légumes : salades, courgettes, haricots, bettes, choux… Les pommiers et poiriers ont donné de très nombreux fruits et, pour chacun, le jardin a été un plus pendant le confinement.
Cueillette des pommes, des poires et bienfaits du jardin:
Quelle joie d’accueillir des enfants pour le spectacle d’ombres chinoises retraçant la vie de Julie Billiart! Au programme un bon goûter, des jeux et surtout un spectacle très animé avec des marionnettes spécialement conçues pour l’occasion!
Anne-Sophie Montoisy était présente avec ses deux filles pour enregistrer une émission radio! Nous vous invitons à écouter l’émission Coloribus sur en cliquant ici !
Alors si vous avez envie de découvrir qui est Julie Billiart et passer un agréable moment, vous êtes les bienvenus! Nous vous attendons enfamille, en groupe de catéchèse, avec votre classe!