Exposition Zusters in oorlog

Du 15 février au 27 juin se tient au Kadoc KU-Leuven une exposition sur les « Sœurs pendant la Guerre ». Toutes les informations se trouvent ici.

Un livre est également sorti aux éditions Pelckmans. Vous pouvez assister à sa présentation en ligne qui aura lieu ce jeudi 18 février à 20h00 en vous inscrivant sur ce lien.

Madame Kristien Suenens et Monsieur Roeland Hermans, chercheurs au Kadoc-KU Leuven, ont consulté les archives des sœurs à Namur. Ils se sont intéressés aux neuf sœurs de Notre-Dame belges qui ont perdu la vie lors de la deuxième guerre mondiale: deux en France à Courcelles, une à Bastogne et six à Namur.

En mai 1940, 33 sœurs partirent en EXODE en France. Le 20 mai 1940, un soldat français s’écriait: « Je viens d’arrêter deux parachutistes habillés en religieuses. Comme j’exigeais leurs pièces d’identité, l’un des deux voulut faire de la boxe. Rapidement identifiés, ils ont été fusillés sur le champ ». Quelle terrible méprise! Il s’agissait en réalité de Sœur Marie-André du Sacré-Cœur et Sœur Paula-Marie! Lisez le témoignage de Sœur Thérèse-Irma Labiouse: https://sndden.be/wp-content/uploads/2018/01/1940-1945.pdf

Plusieurs objets ayant appartenu ou racontant la vie de Sœur Marie-André sont exposés au KADOC-KU Leuven.

A BASTOGNE, lors de l’offensive des Ardennes en décembre 1944, des élèves, des centaines de civils et des militaires américains s’étaient réfugiés chez les sœurs, dans les caves de leur école. Le 20 décembre 1944, Sœur Emmanuel Didier priait à l’oratoire improvisé au sous-sol de l’école quand un obus tomba sur le trottoir devant le soupirail de la cave à charbon. Un éclat d’obus traversa le ciboire, ressortit à l’avant et frappa mortellement Sœur Emmanuel au cœur. Si vous souhaitez en savoir plus, lisez l’article sur les 75 ans de la Bataille des Ardennes: ici.

Quelques objets de Bastogne sont exposés au KADOC-KU Leuven :

  • Le ciboire de Bastogne et un cadre signé par des soldats américains:
Aucune description de photo disponible.
Le ciboire de Bastogne a quitté temporairement le Centre d’héritage pour être exposé au Kadoc.

En septembre 1944, des militaires américains ont demandé aux sœurs de Notre-Dame d’occuper l’école de Bastogne pour faire de la cartographie. En guise de remerciement pour leur hospitalité, les 63 militaires offrirent ce cadre aux religieuses. Encore accroché dans les caves de Hénallux de Bastogne il y a quelques jours, celui-ci sera désormais conservé dans les archives des Sœurs à Namur.

A NAMUR, la maison mère des Sœurs de Notre-Dame fut d’abord détruite par les Allemands lors du bombardement du 13 mai 1940 puis par l’aviation alliée qui visait en fait le pont du Luxembourg le 18 août 1944 ; 353 morts dont 6 Sœurs de Notre-Dame. Les sœurs avaient trouvé refuge chez les « Sœurs de sainte Julienne », rue Pépin à Namur. De nombreux témoignages, des photos, des films de cette période sont conservés aux archives des Sœurs de Notre-Dame et exposés au Centre d’héritage.

Bombardement de 1944 – Couvent des SNDdeNamur

Les archives gardent la mémoire de toutes les actions entreprises par les sœurs et c’est une joie quand celles-ci deviennent un « patrimoine vivant »!

Soutenez le projet Jumet.bio!

Jumet.bio est lauréat de l’opération Proximity, lancée par la Ville de Charleroi en collaboration avec la Fondation Be Planet.

L’objectif est de soutenir des projets qui portent sur la transition écologique et solidaire. Six lauréats dont Jumet.bio ont été sélectionnés. Ils vont pouvoir amorcer leurs projets grâce à un soutien financier et logistique.

« On se trouve sur le site de la congrégation des sœurs de Notre-Dame. Les sœurs voulaient pouvoir rénover les bâtiments et aussi offrir une deuxième vie à leur site. Et donc, est née l’idée d’en faire une ferme urbaine du futur. Du futur? Pourquoi? Parce qu’on est tourné vers des nouvelles transitions, des nouvelles idées de participation et que c’est un projet qu’on co-construit au fil du temps. On se base sur les principes de la permaculture. Et l’idée finalement est de pouvoir être un moteur d’idées, un modèle novateur en plein milieu de Charleroi, ce qui fait aussi la particularité du projet. »

Chloé Karakatsanis, présidente de jumet.bio (dans le reportage de TéléSambre à la minute 03:39)

La campagne de soutien a commencé le 4 février et se termine le 18 mars. Pendant ces 45 jours, Jumet.bio sera présenté sur la plateforme en ligne de Proximity au lien suivant www.proximitycharleroi.be .

Comment soutenir Jumet.bio? Votre soutien peut prendre différentes formes: Jumet.bio cherche des bénévoles pour rénover une verrière ou pour gérer le site internet; ils cherchent aussi du matériel: une serre, des outils de jardinage, une pergola en bois, etc.; des dons d’argent sont aussi possibles! Cliquez ici pour les aider!

Voici la présentation de Jumet.bio lors de la soirée de lancement de la campagne de mobilisation en faveur de ces 6 projets citoyens et durables:

Parc du couvent de Jumet
Chapelle sainte Julie au couvent de Jumet

2 février à Namur

Aujourd’hui, nous célébrons partout dans le monde les 217 ans de la congrégation!

Ah! Qu’il est bon le bon Dieu!

A Namur, rassemblées dans l’obscurité, nous nous préparons à accueillir la Lumière venant nous visiter.

Sœur Christiane introduit la prière.

Geste symbolique, nous déposons avec douceur une fleur aux pétales repliées. Une à une, lentement, les pétales se déplient pour montrer une inscription sur leur cœur: une parole de sainte Julie ou de Françoise.

Communauté de Namur
Nous nous unissons à notre grande famille.
Inspirées par la spiritualité de sainte Julie, les Sœurs de Notre-Dame de Namur proclament la Bonne Nouvelle à travers le monde : Belgique, France, Japon, Etats-Unis, Chine, Guatemala, Congo, Italie, Kenya, Haïti, Pérou, Nigeria, Afrique du Sud, Grande-Bretagne, Zimbabwe, Brésil, Nicaragua, Soudan du Sud.

« Nous devons avoir des cœurs larges comme le monde. »