Nouvelles des sœurs de Jumet et Namur pendant la pandémie

Sr Marie-Rose Lepers, 22 avril 2020

LE CORONAVIRUS ENVAHIT NOS VIES MONDIALEMENT

Nous prenons de plus en plus conscience chaque jour que nous appartenons à une communauté humaine dans une communauté mondiale souffrante, unie par un virus dévastateur! L’invasion de COVID-19 nous a séparés et unis!

La distance sociale nous sépare physiquement mais nous fait expérimenter au plus profond de nos êtres intérieurs notre besoin essentiel les uns des autres. Les familles s’adressent à d’autres proches pour assurer leur sécurité et leur bien-être. Nos sœurs et associés à travers les continents et les océans se répondent par courrier électronique sur First Class, se rencontrent sur Skype, Zoom, WhatsApp, Facetime, etc. Nous continuons de prier pour toutes nos soeurs, nos associés, nos familles, amis, collaborateurs dans nos ministères et dans notre monde plus large!

Nous savons tous qu’aucun pays, ni politicien, ni chercheur, ni médecin ni infirmier – personne n’a de réponses spécifiques pour résoudre cette crise sanitaire mondiale. Le nombre de malades continue à augmenter et il y a de plus en plus de décès! Certaines d’entre nous demandent: où est notre bon Dieu dans cette affreuse crise humaine mondiale et ce besoin?

Sainte Julie Billiart nous rappelle: « Priez, priez, tout s’obtient par la prière. »

A Jumet comme à Namur, nous sommes privilégiées d’avoir un grand bâtiment et des jardins (Namur) – un parc (Jumet). A la chapelle et dans les locaux communs, il est facile de garder une distance raisonnable. RCF, la radio chrétienne francophone de France et de Belgique, et KTO, la télévision catholique française, nous offrent plusieurs temps de prière : offices, eucharisties, chapelet, ainsi que des conférences. Nous élargissons notre prière communautaire à celle de toute l’Eglise en France et dans le monde.

Les premiers jours à Namur, nous préparions des célébrations ; maintenant, après les laudes, nous suivons la messe à Lourdes à 10 h et nous communions. L’après-midi, celles qui le peuvent se retrouvent pour le chapelet de Lourdes. Le soir, nous prions les vêpres comme d’habitude.

Au jardin de Jumet, certaines se promènent, d’autres travaillent, soit pour enlever les feuilles mortes et permettre aux jeunes pousses de se développer, soit pour tailler des hortensias, des rosiers, soit pour planter les pommes de terre. Dans la galerie, en plein soleil, malgré la température basse à l’extérieur, les semis de tomates promettent ! Pour les potirons, potimarrons, courgettes, melons, il faut encore attendre quelques jours.

A Namur, à 20 h, la moitié de la communauté ouvre les fenêtres de la chapelle pour applaudir les médecins, infirmiers, le personnel des maisons de repos, les chercheurs, et tous ceux qui se dévouent au bien commun. Des voisins d’en face font la même chose, et nous faisons connaissance !

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