« Depuis les dernières nouvelles envoyées sur le site de la province, plusieurs jeunes étudiants, stagiaires ou doctorants se sont succédés à Gembloux. Après avoir brillamment défendu sa thèse, Fang est retournée en Chine rejoindre son mari et leurs deux enfants.
A l’avant plan : Zaneidou: A côté: Shi puis Laura dans le fonds. Sur le côté: Fang pour son dernier souper avec nous.
Fang a laissé sa chambre à un autre chinois : Shi est doctorant et travaillera à Gembloux jusqu’en octobre prochain. Son épouse, Zhu a vécu trois semaines dans la maison l’an dernier pour défendre sa thèse , y a envoyé son mari et y est revenue pour lui rendre visite quelques jours en début d’année.
Zhu revient de Chine pour visiter son mari.
Zaneidou ( Niger) nous a rejoints pour un stage de 5 mois ainsi que Laura, belge, qui terminera ses études d’ingénieur agronome en juin prochain. Valère, post doctorant, vient du Bénin pour un an et Tiffany, Française est là jusqu’en juillet pour un stage en microbiologie. Avec Shi, ces derniers arrivants aiment à se retrouver pour partager leurs préoccupations, les coutumes de leurs pays ou encore l’actualité… Avec un chinois parmi nous, le coronavirus est au menu des conversations.
Nouveau cette année : nous nous retrouvons tous pour le souper du samedi soir qui est préparé à tour de rôle. Les différentes saveurs du monde sont au rendez-vous et permettent à chacun de partager quelque chose des richesses culinaires de son pays. Excellent moyen de construire de bonnes relations entre nous, de partager nos différentes cultures et de nous ouvrir au monde pour apprendre à le connaître et à l’aimer. » Sœur Monique-Marie Petit, mars 2020
Shi, Zhu, Valère et Tiffany pour le repas d’au revoir à Zhu
« Les mois de novembre et de décembre ont été choisis par les experts pour mettre de l’ordre dans la propriété de Gembloux. Tandis que dans le fond de la propriété, les énormes tas de branches mortes avaient été évacués , les ronces et les lierres arrachés durant l’été , le tour des arbres était arrivé. Pour amener plus de lumière dans la cuisine ( entre-temps retapissée elle aussi) et surtout apaiser la peur des voisins( la mienne également) en cas de tempête, les 5 thuyas près de la chapelle ont été abattus. Un véritable travail de professionnels comme vous pouvez le voir sur les photos ! Toutes les branches, même les plus petites sont tombées, à l’endroit décidé par l’élagueur grimpeur! Impressionnant !
Les arbres fruitiers avaient eux aussi besoin d’un petit élagage pour continuer à nous donner de délicieuses pommes et poires. Moins impressionnant évidemment, moins stressant aussi mais tout aussi performant! Ce jeune, encore étudiant, a fait un travail de pro. Le beau grand rosier de la façade a aussi profiter de son expertise.
Merci à chacun pour le soin apporté aux arbres du jardin. Le printemps arrive et la terre est déjà préparée pour y accueillir quelques légumes la saison prochaine. Bienvenue à chacune! »
A la suite d’un triduum de prière et de contemplation sur les pas de Julie et Françoise à travers le Centre d’Héritage, nous avons célébré et commémoré la fête de l’Institut en cette année des 50 ans de canonisation.
Lors de la traditionnelle procession des lumières, nous avons fait une première halte face à la peinture nous rappelant la vision du 2 février 1806. Puis nous avons repris notre marche à travers les 12 mois auxquels les thèmes nous associaient à toute la Congrégation à travers le monde (https://snddensjb50.org/ ).
Comment sainte Julie a-t-elle débuté son oeuvre d’éducation au lendemain de la Révolution française? Quel rôle Napoléon a-t-il joué dans l’ouverture des ECOLES? Comment étaient formées les INSTITUTRICES à l’époque? Qui étaient les ÉLÈVES? Quel était le PROGRAMME SCOLAIRE?
Replongez -vous dans l’histoire! C’était il y a plus de 200 ans…
Comment les Sœurs de Notre-Dame ont vécu la Bataille des Ardennes dont on commémore le 75ème anniversaire?
Installées depuis 1836 dans la ville, les Sœurs ont vécu avec beaucoup d’intensité les événements tragiques de l’hiver 44-45.
Hiver
44-45
Bastogne est libérée le 10 septembre 1944 ; les Américains demandèrent aux Sœurs de pouvoir occuper l’école. Comme les classes n’avaient pas repris en septembre, les Sœurs acceptèrent de prêter locaux, cours et parc aux militaires qui faisaient de la cartographie.
Sœur Emmanuel Didier, Supérieure de la communauté de Bastogne.
A la suite des insistances des parents, la Supérieure, Sœur Emmanuel Didier, rouvrit en novembre les classes supérieures techniques et ménagères ainsi que les écoles normales.
Mais de façon inattendue, les Allemands relancèrent les combats ; c’est l’offensive des Ardennes qui débuta le 16 décembre 1944.
Dimanche 17 décembre, quelques parents vinrent rechercher leur fille car les routes de l’ouest étaient encore libres. Deux Sœurs partirent aussi avec quelques élèves à Marche.
Dès le lendemain, il n’y avait plus moyen de sortir de la ville ; les premiers obus tombèrent sur Bastogne. L’Ecole devait assurer la sécurité d’une centaine d’élèves. Celles-ci furent emmenées au sous-sol dans l’abri du corridor rouge (à cause des pavés de couleur rouge)où les Sœurs s’étaient aussi réfugiées. En plus des élèves, 600 à 700 civils de Bastogne et des environs furent reçus dans l’abri du couloir gris (à cause des murs gris). A côté d’un oratoire improvisé, se trouvait un troisième abri pour la communauté dit « cave de la chaufferie » où sont restées groupées plus de 50 Sœurs durant toute l’offensive.
Les
conditions de vie dans les caves furent très dures : les corridors étaient
bondés, l’hiver était rude (parfois moins de -17°) et le manque d’hygiène fut
pénible (pas d’eau, pas d’électricité, soins sanitaires problématiques).
Bastogne était
un lieu stratégique pour les Américains.
Les renforts, dont le groupement blindé « B » de la 10ème
Division Blindée et la 101ème Division Aéroportée de McAuliffe,
arrivèrent très rapidement dans la ville.
Mercredi 20 décembre : jour tragique ! Les Sœurs prenaient le repas de midi au rez-de-chaussée quand tout à coup un obus explosa dans la rue. Les Sœurs se précipitèrent à la cave. Sœur Emmanuel alla prier à l’oratoire improvisé au sous-sol ; elle se trouvait devant le tabernacle quand soudain, un fracas épouvantable se fit entendre. Un obus était tombé sur le trottoir devant le soupirail de la cave à charbon. Des éclats furent projetés dans tous les sens.
Bastogne, 1944. SND, Archiv. prov. de Belgique Sud.
L’un d’eux parcourut la cave, transperça la planche derrière le tabernacle, traversa le ciboire, ressortit à l’avant et frappa mortellement Sœur Emmanuel au cœur. Une autre Sœur, Sr Céline fut aussi gravement touchée à la jambe.
Le tabernacle, le ciboire et le gilet de laine de Sr Emmanuel sont conservés auCentre d’Héritage des Sœurs de Notre-Dameà Namur. Une plaque commémorative est fixée au mur de la cave de Bastogne.
Le vendredi 22 décembre, les Allemands lancèrent un ultimatum au général McAuliffe commandant les troupes américaines. Mais celui-ci refusa de se plier en criant : « Nuts ! ». Les bombardements furent terribles dans la nuit de Noël puis encore dans la nuit du 29 au 30 décembre. L’abri des Sœurs fut terriblement menacé par les flammes des maisons environnantes.
MacAuliffe et Patton à Bastogne, 1944. Edit. Séminaire Bastogne.
Une partie des élèves est enfin évacuée vers Neufchâteau les 30 et 31 décembre. Mardi 2 janvier, des chauffeurs de camions américains embarquèrent professeurs et élèves pour sortir de la ville martyre en direction d’Arlon.
Quelques
Sœurs restèrent à Bastogne avec les réfugiés qui n’avaient plus d’abri, et
attendirent le retour des autres Sœurs, après le mois de juillet.
Beaucoup d’habitants de Bastogne témoignèrent ensuite leur reconnaissance envers les Sœurs de Notre-Dame.
Dès l’origine de la congrégation, la fondatrice souhaite élargir son entreprise, d’abord sans quitter l’espace franco-belge. Le premier voyage de Julie Billiart hors du territoire francophone est celui qu’elle entreprend en juin 1806 avec le Père Leblanc en FLANDRE où ce dernier est chargé d’inspecter le collège de Roulers. Les premières tentatives d’implantation hors de l’espace franco-belge sont dirigées vers la HOLLANDE puis vers l’AMÉRIQUE dès 1840.
Théo Mertens, journaliste pour RCF Sud Belgique, s’est rendu au centre médical de Kinshasa où il a rencontré Sœur Marguerite Declerck qui fait partie de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Namur. Elle est médecin au Congo depuis de nombreuses décennies.
Dès l’origine de la congrégation, Julie Billiart entreprend d’élargir le champ de son action. D’abord, sans quitter le territoire franco-belge, les sœurs se font missionnaires.
« Allez par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle à toutes les nations » Mc 16,15.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le thème du mois de novembre:
Comme au mois de mai dernier, quelques paroissiens se sont retrouvés dans la chapelle tous les mercredis du mois d’octobre pour y réciter le chapelet.
Ce 30 octobre, la première messe y a été célébrée par Monsieur le Doyen Etienne Kaobo Sumaïdi. A l’issue de celle-ci, la chapelle qui a été rénovée a été bénie.
Ceux et celles qui le souhaitent pourront donc venir quand ils le veulent prier devant le Saint-Sacrement et confier à Marie et à sainte Julie leurs joies et leurs peines.
Le verre de l’amitié qui a suivi a renforcé nos liens et la connaissance que nous avons les uns des autres. Bienvenue à tous!
Les cours académiques au centre « Lumen Vitae » ont repris
depuis quelque temps déjà.
La communauté de la Rue Julie Billiart s’est rassemblée ce lundi, afin de rencontrer les 6 nouvelles étudiantes accueillies dans notre maison.
La plupart d’entre elles sont africaines, d’expression française. Une Vietnamienne a rejoint le groupe, pour un temps limité. Un séjour de 6 ans en France lui permet de s’exprimer également avec aisance.
Les présentations d’usage de part et d’autre, suivies du verre de l’amitié nous ont donné l’occasion de mieux comprendre leurs différentes familles religieuses, les motivations du choix de leur formation théologique actuelle et le but que chacune d’entre elles poursuit.
Nous les remercions pour leur présence dynamique et l’enthousiasme de leur jeunesse .
Puissent-elles, au cours de ces
deux années de formation, être plus aptes encore à l’éducation des enfants, à soulager les pauvres et à alléger
la souffrance de ceux et celles que le Seigneur mettra sur le chemin de leur
vie.