Voici un petit partage de notre vie en ce moment.
Ce virus nous a apporté un grand changement sur toute notre vie, spirituelle, morale, physique et apostolique. Nous avons adapté notre horaire selon ce temps de pandémie.
Au début nous avons paniqué en écoutant les médias à cause des nombreux décès, surtout dans les maisons des repos, et la fermeture de beaucoup d’activités comme notre maison de camps. Il a fallu trouver une autre façon de travailler. Nous devons rester confinées chez nous, la grille fermée, sans messe à la maison ni à la paroisse. Nous suivons la messe à la télévision ou sur internet pour celle du matin. Nous faisons des cours sur commande avec les personnes de bonne volonté.
Pour la maison de camps « Les Pins Verts », nous recevons beaucoup de coups de téléphone pour annuler des séjours, pour les reporter à une autre période ou pour des remboursements qui se font tous les mois jusqu’à aujourd’hui. En juillet et août 2020, nous avons quand même pu recevoir les enfants. Malgré la peur, cela s’est bien passé. Il y a de nouvelles inscriptions pour plus tard, nous vivons au jour le jour, nous restons patientes et à l’écoute.
Pour notre vie spirituelle: la matinée est libre pour chacune. A partir de 17 heures, nous suivons la messe sur internet, puis le chapelet de miséricorde et la prière à Saint Roch pour le monde, notre congrégation, nos familles et amis. Viennent ensuite les vêpres et l’adoration jusqu’à 20 heures.
En ce qui concerne notre apostolat en dehors: nos visites et communions continuent à distance. La responsable nous met au courant de la situation des personnes que nous suivons. Pour rester en communion avec elles à Noël, à Pâques et lors de la journée des malades, nous avons fait des cartes de vœux. Les visites de la Croix Rouge se font par vidéo sur WhatsApp pour continuer la vie et de se voir. Maintenant que nous pouvons célébrer la messe en paroisse avec un nombre limité de 15 personnes, nous essayons de nous inscrire de temps en temps quand la messe est à la ville basse où nous pouvons nous rendre à pieds. Malgré tout cela, les rencontres sont très importantes, il y a le téléphone mais la présence est essentielle. Les paroissiens nous cherchent mais il faut se protéger et protéger les autres; le temps viendra où la vie reprendra.
Les Sœurs de Thuin