Les lampes se sont éteintes, la fête est terminée, mais la lumière des mages reste dans notre cœur.
Les souvenirs aussi, et en particulier, la journée de récollection présidée par Monseigneur Warin au début du mois de décembre.
« Jésus, nous a-t-il rappelé, était souvent en PRIERE : prière de jubilation, prière pour l’apôtre Pierre, prière au jardin des Oliviers, prière de pardon accordé au bon larron, prière d’abandon entre les mains du Père. »
Jésus nous a enseigné à prier : la prière est « anémone » exposée au grand vent de Dieu.
Nous le prions avec confiance, comme le ferait un enfant, avec son « papa » (Abba a cette signification en araméen )
Des souhaits sont exprimés dans la première partie de la prière et mis en valeur par l’emploi du subjonctif.
Que ton règne vienne…
Que ta volonté soit faite…
Elle devient exigence, imploration, dans la seconde partie:
Donne-nous…
Pardonne-nous…
Nous pouvons, dans notre prière, exposer nos difficultés personnelles et celles de tous ceux qui sont dans le besoin : les malades, les souffrants de ce monde. C’est ainsi que se réalisera le règne de Dieu, règne d’amour.
« Seigneur, mon cœur est bien petit, ma capacité d’aimer est bien petite, viens aimer en moi ! »
Alors, au lieu de faire du bien, nous ferons des miracles ! Cf 2 Cor. 12, 9 car « la puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
D’après les notes prises par Sœur Marie-Rose Lepers.
Sr Andrée Weynandt, Namur, 7 janvier 2019.